Solelhar est une agence de conseil et de gestion de projets à impact à destination des acteurs publics et privés. Découvrez l’interview exclusive de Solelhar, une agence dédiée à la gestion de projets à impact. Plongez dans leur vision, leurs motivations et les solutions innovantes qu’ils proposent pour un avenir plus durable.
- Pourquoi avoir créé Solelhar ? Quel a été le déclic qui t’a poussé à fonder le projet ?
- Vous accompagnez et conseillez les entreprises en créant des écosystèmes créatifs et évolutifs, concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ?
- Pourquoi avoir choisi de replacer le collectif dans la valeur de votre accompagnement/conseil ?
- Quelles sont les entreprises qui font appel à Solelhar et pourquoi ?
- La pollution numérique doit être au cœur de vos actions internes, quels outils utilisez-vous pour amoindrir votre impact ?
Pourquoi avoir créé Solelhar ? Quel a été le déclic qui t’a poussé à fonder le projet ?
La création de Solelhar n’est pas simplement le résultat d’un déclic, mais plutôt le fruit d’un processus au cours duquel différentes idées, aspirations, besoins et opportunités se sont fusionnés.
Au commencement, j’ai rejoint le groupe Blacksheep Tribes, où Adalaïs Choy, la co-fondatrice de Solelhar, était en charge de la communication. Ensemble, nous travaillions sur le projet de création d’un tiers-lieu culturel dans le sud de la France.
Simultanément, nous avons posé les fondations de ce qui est aujourd’hui devenu Solelhar : une agence de conseil et de gestion de projets à impact. Cette initiative découle de nos convictions profondes : la nécessité de mobiliser les forces du changement et de développer une approche agile pour affronter les défis à venir. Notre objectif est simple, mais crucial : accompagner les organisations, qu’elles soient publiques ou privées, vers des modèles plus durables, (re)plaçant l’humain et l’environnement au cœur de leurs processus. Aujourd’hui, certaines entreprises, à l’image de Filevert, sont à la pointe en proposant des solutions innovantes et en adoptant des modèles plus durables.
Cependant, une grande majorité des organisations peinent encore à suivre le rythme qui s’impose à nous. L’ambition de Solelhar est d’accompagner ces acteurs, qui sont en réalité souvent sensibles à ces enjeux mais ne savent pas toujours par où commencer et font face à des injonctions parfois antinomiques : durabilité vs rentabilité, sens vs performance, innovation vs réglementation…
Vous accompagnez et conseillez les entreprises en créant des écosystèmes créatifs et évolutifs, concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ?
Nous sommes profondément convaincus qu’un des obstacles majeurs aux transitions réside dans l’approche « en silos » adoptée par les organisations et projets d’hier. Ce schéma de transmission d’informations et de gouvernance, caractérisé par sa fragmentation, sa verticalité et sa rigidité, constitue un véritable frein. Plus qu’une nécessité, une aspiration globale émerge, celle d’aborder les entreprises et projets de demain sous forme « systémique », en puisant notre inspiration notamment dans les mécanismes naturels.
Concrètement, nous mettons en place de véritables écosystèmes d’acteurs et de compétences au cœur de nos missions. Puisque les besoins de chaque client sont uniques, nous constituons des équipes sur mesure, en rassemblant des consultants et des partenaires pour tisser des interactions spécifiques.
Notre singularité, peut-être héritée de nos parcours professionnels antérieurs dans le domaine culturel, réside dans l’intégration de la créativité comme exigence et mode opératoire de nos missions.
Nous militons pour l’émergence d’une culture des transitions et tâchons de casser les codes attendus du conseil en entreprise. Enfin, nous mettons l’accent sur l’aspect évolutif, car dans le monde actuel, l’instabilité et la difficulté d’anticipation sont des facteurs de risque en constante croissance. Intégrer et concevoir des systèmes agiles devient ainsi une assurance de sécurité et résilience. En pratique cela s’illustre par la mise en place de multiples scénarios, d’indicateurs de suivi mais aussi par l’intégration, dans l’ADN même de la mission, du fonctionnement par « cap » et milestones plutôt que par objectif immuable.
Pourquoi avoir choisi de replacer le collectif dans la valeur de votre accompagnement/conseil ?
La question fondamentale serait plutôt de se demander si ce choix découle véritablement d’une décision ou s’il s’impose comme une nécessité ! Nous avons à cœur de casser la perception des organisations comme une simple agrégation d’individus. Le collectif transcende largement la simple somme de ses membres : il est imprégné de contextes, d’états d’esprit, d’imaginaires, il est presque une entité vivante à part entière. Comme mentionné précédemment, l’individualisme poussé à l’extrême nous a menés aux limites actuelles. Notre conviction sous-jacente est que le collectif, en tant que valeur fondamentale, représente l’une des dimensions clés pour répondre efficacement aux impératifs des transitions.
Chez Solelhar, nous croyons que l’essence même de l’innovation et de la résilience réside dans l’interconnexion de talents variés au sein d’écosystèmes, tout en encourageant l’expression individuelle au service du collectif. Nous construisons nos équipes et collaborons avec nos partenaires dans cet esprit. Notre conviction absolue est que l’alignement entre acteurs au sein du collectif génère une force motrice extraordinaire, capable de catalyser des transformations significatives.
Quelles sont les entreprises qui font appel à Solelhar et pourquoi ?
Solelhar accompagne une variété d’entreprises et d’organisations aux profils diversifiés : des entreprises du secteur de la construction aux startups, en passant par des centres culturels ou des collectivités territoriales.
Le point commun réside dans leur besoin d’un partenaire capable de fournir un accompagnement personnalisé et de concevoir des stratégies long terme ou de concrétiser des projets en adéquation avec leurs besoins et les enjeux actuels. Mise en place de stratégies de RSE notamment sur le volet social, obtention de labels tels que B-Corp, résolution de problèmes liés à l’attractivité ou à la compétitivité, réflexion vers de nouveaux business models ou modèles de gouvernance… des sujets qui traduisent un désir de transformation vers des valeurs durables. Comme je l’ai évoqué précédemment, nous avons souvent affaire à des dirigeant(e)s qui, bien qu’étant conscients de la nécessité d’une transition vers de nouveaux modèles, se trouvent démunis quant à la manière de concrétiser cette vision en actions tangibles.
Nous nous refusons à l’approche de conseil superficiel, constitué de recommandations qui restent en surface et ne se matérialisent jamais dans la réalité. Notre approche se veut bienveillante, ancrée dans la réalité et orientée vers des progrès graduels. Ce sont toutes ces raisons qui motivent nos clients, quel que soit leur secteur d’activité, à faire appel à Solelhar.
La pollution numérique doit être au cœur de vos actions internes, quels outils utilisez-vous pour amoindrir votre impact ?
La prise en compte de la pollution numérique est essentielle dans nos initiatives internes, et plus que des outils, nous privilégions l’adoption de principes et de bonnes pratiques. Bien que nos besoins numériques ne soient pas excessivement gourmands, notre démarche vise à minimiser notre empreinte là où elle se manifeste. Dans cet esprit, nous avons notamment pris des mesures pour mettre en place un site web à faibles émissions et sans cookies, ou encore adopté une approche raisonnée en matière d’e-mails.
La question de la pollution numérique demeure une préoccupation constante, étant donné que nos équipes travaillent fréquemment à distance, avec des membres en France et en Belgique. Nous mettons tout en œuvre pour mettre en place les meilleures pratiques avec nos partenaires, afin de garantir que nos activités numériques reflètent nos valeurs durables et notre engagement en faveur d’un impact positif.