[INTERVIEW] Julie Cochard, chargée de communication chez Utopio, entreprise activatrice de projets durables dans l’océan indien

Quel est l’histoire et le chemin d’Utopio ?

Utopio est né d’une prise de conscience : notre société est devenue malade. Nous voyons toujours trop gros, nous voulons tout avoir rapidement et à très bas prix, sans prendre en compte la pollution et l’utilisation excessive des ressources. Il est aujourd’hui urgent de revoir nos modes de production, de commercialisation, de consommation et de gestion des déchets. Pendant 4 ans, MariJo PAYET a été co-gérante d’une société de gestion de déchets dangereux.

Forte de son expérience et de sa bonne connaissance du réseau des acteurs locaux, elle a décidé par la suite de créer sa propre société : Utopio.

Aujourd’hui, Utopio emploie 4 salariées, dont deux jeunes en alternance, et nous avons des projets sur de nombreux territoires de l’Océan Indien (Maurice, Mayotte, Comores, Madagascar, etc.).

Quel est le rôle d’Utopio lors de son accompagnement dans les projets durables ?

Utopio se veut être aujourd’hui un activateur de projets durables. Nous ne sommes pas des créateurs de technologies innovantes, nous sommes des faiseurs de lien. Nous mettons en relation les différents acteurs (entreprises, associations, collectivités) pour créer des projets à fort impact environnemental et social.

Plus encore, nous sensibilisons les décideurs, les collaborateurs en entreprise, mais aussi les jeunes en établissement supérieur aux principes de l’économie circulaire et aux enjeux liés au dérèglement climatique afin qu’ils aient toutes les cartes en main pour faire les meilleurs choix possibles.

Quels organismes/entités font appel à Utopio et pourquoi ?

Utopio a aujourd’hui un champ d’action très large où nous pouvons être sollicités par des acteurs très variés.

  • Valorisation des biodéchets et études sur les biodéchets : les EPCI, les villes, les entreprises de l’agro-alimentaire, les gestionnaires de déchets
  • Biosurveillance apicole (nous pouvons surveiller la qualité de l’eau, de l’air et des sols ainsi que la richesse de la biodiversité grâce aux abeilles !) : les villes et les entreprises dans un cadre RSE
  • L’accompagnement de projet : les porteurs de projets à impact environnemental
  • La sensibilisation à l’économie circulaire et aux enjeux climatiques (nous sommes animateurs Fresque Du Climat) : principalement les lycées et les établissements d’enseignement supérieur

J’imagine que la pollution numérique est aussi un sujet chez vous en tant qu’activateurs de projets durables, utilisez-vous des outils spécifiques (comme FileVert par exemple ?) ?

La pollution numérique est un sujet qui nous intéresse de plus en plus.

Nous essayons de mobiliser notre réseau et de le sensibiliser notamment en mars dans le cadre du Digital Cleanup Day. De plus, nous sommes tout récemment devenus animateurs Fresque Du Numérique et nous comptons bien sensibiliser le maximum de monde via cet outil !

Ayant personnellement testé FileVert, je trouve que c’est une bonne alternative à WeTransfer, j’ai beaucoup apprécié l’interface de FileVert qui sensibilise très bien à la pollution numérique.

C’est donc un petit effort à faire pour être un peu plus responsable, alors on valide !