Comment et pourquoi a été créé Eli ?
Eli trouve son origine dans une vraie frustration ressentie par trois étudiants sensibles aux problématiques environnementales, mais qui ne voient pas vraiment comment définir et assumer leur part de responsabilité.
De fil en aiguille, nous avons créé Eli avec un objectif : mobiliser tout le monde, chacun à son échelle, pour que la problématique universelle du changement climatique se transforme en un passage à l’action universel.
Entre temps, nous avons compris deux choses : le sujet du dérèglement climatique est intimement lié à de nombreuses autres problématiques, toutes réunies sous le chapeau du développement durable l’homme est un être social, qui préfère de loin l’action collective à la démarche solitaire
C’est avec tout ça que nous avons créé Eli : l’outil ultime du passage à l’action, pour que le développement durable se concrétise là où il n’est souvent qu’une forme d’idéologie presque mystique.
Quelle est sa raison d’être profonde ?
Développer le passage à l’action. C’est pour nous le sujet n°1 de la transition environnementale, et plus largement du développement durable. Entre la déresponsabilisation, le sentiment d’agir seul quand rien ne bouge autour de nous, ou simplement la flemme, on a voulu mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et transformer toutes les bonnes volontés sans actions concrètes, toutes les mesures à tout-va et les stratégies théoriques en de vrais plans d’action qui engage tout le monde. Les transitions ne se font pas sans passage à l’action massif, et c’est malheureusement le point le plus difficile à obtenir : nous voulons changer ça.
Que proposez-vous aux entreprises ?
On propose aux entreprises d’engager leurs collaborateurs dans des actions RSE concrètes !
On a développé une solution digitale composée d’une plateforme web de pilotage et d’une application mobile de passage à l’action. Avec ces deux outils, les entreprises peuvent activer leurs collaborateurs sur des actions en phase avec leur feuille de route RSE et leurs priorités : numérique responsable, décarbonation des process, plan de mobilité,…
Et évidemment, toute cette mobilisation apporte beaucoup de statistiques qui permettent à nos clients d’adapter leurs feuilles de route avec un vrai retour terrain, et de communiquer en interne et en externe sur toutes les actions déployées et réalisées !
Est-ce que la pollution numérique est un sujet chez Eli ?
Oui ! On engage les entreprises contre la pollution numérique, avec des programmes spécifiques au numérique responsable et à l’éco-conception. Et en interne, on veille à pousser l’écoconception de notre plateforme au plus loin possible. À date, l’empreinte carbone de nos serveurs est quasi-nul, et nous employons à grande échelle des technologies hyperscalable pour assurer un taux d’utilisation de nos serveurs au plus haut. Donc, sur ces deux facettes, la pollution numérique et le numérique responsable sont notre quotidien.
Utilisez vous des outils et plateformes dans votre quotidien pour maîtriser votre impact (comme FileVert par exemple ) ?
Oui ! On est les premiers utilisateurs de notre propre solution Eli, et on utilise parfois FileVert pour l’envoi de nos kits de communication à nos clients. Et au-delà de ça, on met tout en œuvre pour maintenir au plus bas l’empreinte environnementale de notre entreprise (mobilier d’occasion ou reconditionné dans nos locaux, le moins de produits consommables possibles, fournisseur d’énergie décarbonée, compteur électrique coupé la nuit, rendez-vous en visio privilégiés, trajets domicile-travail décarbonés,…).
Que pensez-vous de FileVert ?
C’est un super outil ! On a pu le présenter dans notre article sur la vie absurde des pièces jointes de mail. C’est le cas d’utilisation qui nous concerne le plus : on envoie rarement de gros fichiers, mais souvent de petits fichiers dont l’utilité est vraiment limitée dans le temps.
Les pièces jointes de mail sont systématiquement dupliquées en un grand nombre d’exemplaires stockés aux 4 coins du monde pour des durées complètement déraisonnables, alors un outil comme FileVert c’est un must have pour partager des fichiers en externe, avec les personnes qu’on ne peut pas joindre sur Slack (clients, fournisseurs,…).