On parle d'« écologie numérique »

Saviez-vous que votre téléphone tout neuf pille les ressources non renouvelables de la planète ? 🥺

Une fois qu'ils ne sont plus fonctionnels, les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) sont parfois difficiles à recycler, lorsqu'ils sont complexes et fabriqués sans vision écologique d'ensemble. Ils deviennent de plus en plus importants au fil du temps, finissent dans des décharges parfois informelles et portent préjudice à l'environnement dans lequel ils se trouvent. 

Entre 40 et 60 métaux sont utilisés dans la conception d'un terminal numérique. La fabrication d'un terminal numérique (ordinateur, tablette, téléphone...) nécessite de grandes quantités de matières premières comme le fer, le zinc, l'aluminium, le plomb, la silice. De nombreuses terres rares sont donc exploitées pour concevoir les puces et les composants électroniques comme le lutécium, le tantale, l'hafnium... 

• A l'est de la République Démocratique du Congo, on parle des  "minerais du sang" (tungstène, étain, tantale, or) car leur commerce illégal finance la guerre civile. 
   
• En Amazonie brésilienne, les rivières des Waimiri-Atroari sont durablement polluées par l'industrie minière de l'étain et du tantale. 
   
• Dans la région de Baotou, en Chine, l'extraction des terres rares entraîne d'importants rejets toxiques dans l'air, l'eau et les sols.
   
• Au Ghana, la décharge d’Agbogbloshie est un véritable désastre écologique. Y sont déversées chaque année près de 40 000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques, c'est l’un des lieux les plus pollués au monde.

Il faut donc réfléchir de plus en plus à des façons de recycler ces appareils et de continuer à les utiliser au maximum et jusqu'à ce qu'ils ne soient plus fonctionnels.